Un drôle d’outillage (épisode 6)

Publié le par Paddygenéalo

Cet article fait partie d’une série… Comme les précédents épisodes, il a pour but de conter l’enrichissement (et de plus en plus la métamorphose en « usine à gaz ») de la petite feuille de tableur où j’avais, presque par inadvertance, commencé mon arbre généalogique…

Résumé des épisodes précédents :

J’avais donc commencé par noter quelques informations dans une feuille de tableur, me posant assez vite la question de l’identifiant, puis celle de la communication avec le monde, sans oublier tous ces gens qui ne sont pas mes ascendants mais avec lesquels, de près ou de loin, je suis apparenté. Dans l’épisode 5, j’ai pesé le pour et le contr, et de manière assez irrationnelle ai décidé de continuer à utiliser mon tableur.

Episode 6 : complétons encore

Avoir décidé de continuer m’obligeait aussi à compléter ce que j’avais déjà, à savoir une base principale de mes ancêtres, une base secondaire des collatéraux, frères et sœurs des premiers et enfin une base des « autres » regroupant les enfants et conjoints des collatéraux, puis ceux des autres conjoints des premiers.

Dans ma course vers les temps reculés, je n’avais pas toujours noté les informations figurant sur les différents actes et je n’avais pas non plus noté les références de ces actes. C’est ainsi que je créé une quatrième base, celle des documents où je stockais à la fois les références des actes (identifiant du document, numéro d’acte, vue à laquelle on la trouve sur les sites d’archives) mais aussi le lien direct sur internet, l’URL, me permettant de retrouver facilement l’acte.

Les différents sites d’archives départementales ou nationales (n’oublions pas la Belgique) n’offrent pas tous les mêmes possibilités : parmi ceux que je fréquente plus ou moins régulièrement certains permettent de conserver un lien, en général nommé « permalien », d’autres pas.

Sites proposant un lien :

  • AD de l’Oise
  • AD du Pas-de-Calais (mais ça ne fonctionne pas toujours !)

Site ne proposant pas de stocker un lien :

  • Archives du royaume de Belgique

Cas particulier :

  • AD du Nord : le site, comme ceux qui fonctionnent avec le même outil, ne propose pas directement de lien que l’utilisateur puisse conserver. Mais les archivistes du Nord proposent une règle et ont constitué une liste (à télécharger en PDF) qui permet de l’appliquer. Pour moi, ça s’est terminé par une nouvelle table (originalement nommée ADNPerenne dans mon tableur) et une fonction permettant à partir de la référence (du type « 1 Mi 280 R 002 ») et du numéro de vue d’obtenir une URL.

La table est assez simple :

  • Un identifiant individu (mon quasi-sosa pour la base principale, un Cxxx pour les collatéraux et un Axxx pour les autres. Cet identifiant est en particulier utilisé lors de la génération d’un gedcom
  • Quelques informations reprises des 3 tables principales pour situer qui est traité
  • Pour chaque évènement (Naissance, Décès, Mariage) les références utiles (identifiant document, numéro de vue, URL)
  • Et puis, ajouté ultérieurement, une zone « note » permettant d’ajouter une référence URL quelconque
  • L’URL du registre matricule (uniquement pour ceux qui sont concernés : les hommes ayant été soumis au service militaire, et encore pour la période où les registres sont en ligne) et les éléments permettant de la calculer (pour le Nord).

Bien entendu, tout cela sert lors de la génération d’un gedcom et c’est ainsi que la version Geneanet de mon arbre comprend pour chaque individu (du moins quand j’ai trouvé les données et les ai conservées) un lien direct vers l’URL des actes concernés.

Eh bien, tout compte fait il y aura encore au moins un autre épisode !

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