Un drôle d'outillage (épisode 3)
Cet article fait suite à deux autres… Comme l’épisode 2, il a pour but de conter l’enrichissement (et de plus en plus la métamorphose en « usine à gaz ») de la petite feuille de tableur où j’avais, presque par inadvertance, commencé mon arbre généalogique…
Résumé des épisodes précédents :
J’avais donc commencé par noter quelques informations concernant mes ancêtres les plus proches, ceux que j’ai connus, c’est-à-dire mes grands-parents, dans une feuille de tableur. Très vite s’était imposée à moi la nécessité d’organiser un peu tout cela et de créer, vieux réflexe, une clef unique. Peu après, je découvrai la généalogie par internet et la nécessité de pouvoir échanger ces données, ce qui m’amena à découvrir comment produire un gedcom.
Episode 3 : un peu de largeur
J’imagine que la plupart des débutants se livrent, comme moi et quelques autres dont j’ai pu avoir le témoignage au travers des forums notamment, à une course effrénée vers le passé pour retrouver les ancêtres les plus lointains possibles sans toujours vérifier ce qu’ils trouvent. Mais fort heureusement, depuis que les archives d’état civil sont en lignes, on arrive assez vite au tournant des XVIe et XVIIe siècle, soit l’époque d’où viennent les plus anciens registres tenus par les curés. Pour remonter au-delà, il faut pouvoir s’appuyer sur d’autres sources telles que contrats de mariage, testaments et autres actes notariés divers, mais évidemment il faut encore que cela existe pour les ancêtres que l’on étudie. Or cela concerne surtout les notables… De fait, nous avons tous quelques-uns de ceux-là parmi nos ancêtres car même si à une époque donnée les classes sociales sont assez étanches entre elles, les échanges entres classes proches existent et ainsi au bout de trois siècles, on parcourt dans un sens ou l’autre l’échelle sociale.
Ainsi donc, je crois que l’on peut remonter assez rapidement et sans beaucoup d’aide extérieure aux limites de ce qui est accessible. Et puis un jour, on s’aperçoit que l’on a fait fausse route après avoir confondu un ancêtre avec un homonyme.
C’est là que l’aide des anciens, ou des plus expérimentés plutôt, est précieuse : un acte seul n’est pas une garantie ! Et encore plus pour les actes d’église anciens qui sont souvent fort succincts, ne précisant pas toujours le nom de la mère mais en revanche presque toujours ceux des parrains et marraines. Du coup, connaître les fratries devient fort utile.
Ah oui, mais mon drôle d’outillage en tableur n’était pas prévu pour cela ! Qu’à cela ne tienne, rien de plus simple : « yaka » ajouter une feuille. Et voilà créée ma feuille « collatéraux » qui serait destinée à enregistrer les frères et sœurs de mes ancêtres. Bien sûr, vint immédiatement la question de l’indexation : j’avais ma clef unique pour les ancêtres, il m’en fallait une aussi pour les collatéraux, et en bonne logique informatique, j’optai aussitôt pour une clef composée de l’identifiant (celui avec des 1 et des 2) de l’ancêtre à laquelle j’ajoutai un simple numéro d’ordre. Par la suite, je devais ajouter un ajouter une autre forme à cette clef, en utilisant la transformation en nombre quasi Sosa, j’y reviendrai (peut-être).
Comme j’avais déjà commencé à produire des gedcom, j’intégrai aussitôt cette nouvelle partie de l’arbre et inclus donc dès le départ un identifiant famille, celui du frère ou de la sœur de ces collatéraux qui se trouvait être un de mes ancêtres.
Evidemment, les experts qui lisent cela doivent se dire qu’il m’en manque beaucoup : que faire des remariages, des demi-frères, des cousinages à l’intérieur de mon ascendance, et de bien d’autres situations…
C’est peut-être le moment de passer à l’épisode 4 !