Projet Marchiennes (5)

Publié le par Paddygenéalo

Le « projet Marchiennes » consistait au départ à étudier la descendance de mes ancêtres ayant vécu vers 1800. L’ennui en prenant ainsi une date de référence, c’est que la génération concernée n’est pas la même dans toutes les branches. Le plus souvent, cela va nous mener aux sosa compris entre 64 et 127, mais dans certaines branches, il y a une génération de moins. Dans le projet Marchiennes, c’était le cas pour deux descendances, celles des couples Jean Philippe Delval / Marie Catherine Fiévet (sosas 60/61) et Charles Louis Briffault / marie Louise Guillemot (sosas 62/63).

Je suis donc remonté une génération plus loin avec mes sosas 120 et 121, c’est-à-dire Charles François Delval (1742-1825) et Marie Anne Taisne (1749-1811). Je leur connais maintenant 194 descendants, soit 81 de plus(1). Ce couple a eu 8 enfants, mais une seul autre, en plus de ma propre branche, aurait eu une descendance. J’emploie le conditionnel car il est toujours possible d’avoir manqué une naissance, ou plutôt un baptême, puisqu’il n’y a pas de tables. Pour deux des enfants, les aînés d’ailleurs, j’ai retrouvé les mariages mais pas d’éventuels enfants. L’aîné, François, né en 1774, décède en 1848 et la déclaration est faite par deux de ses frères, pas trace d’enfant. Il en va de même au décès de sa veuve en 1866 à Ecaillon. Le second de la fratrie, prénommé Jean Baptiste est plus mystérieux : né en 1776, il ne semble pas avoir laissé d’autre trace dans les registres même si de nombreux homonymes existent. Ensuite vient une sœur qui se marie à 40 ans passés et ne semble pas avoir eu d’enfants (décès déclaré par ses neveux). Ensuite vient Constantin dont la descendance constitue l’essentiel des ajouts à mon arbre lors de ce projet. Il y eu trois autres garçons avant mon ancêtre Jean Philippe, mais eux aussi restent bien mystérieux, sauf l’avant dernier, Louis Auguste, dont il est dit qu’il est célibataire à son décès en 1829.

Ce sont donc les descendants de Constantin qui assurent l’essentiel des nouveaux ajouts(2). Cependant, certains m’étaient déjà connus comme Joseph Henri Constantin Delval, Mort pour la France à Souain en 1915 et qui fit l’objet d’un post « Challenge AZ » ici ( ). Ou encore un Adonis Delval né en 1853 et homonyme de mon AAGP (d’ailleurs, il y a beaucoup d’Adonis dans cette branche mais j’ignore la raison de la popularité de ce nom). Cet Adonis, cousin éloigné donc, a la particularité d’avoir épousé une cousine éloignée aussi d’un ancien collègue de travail dont j’ignorais l’intérêt pour la généalogie et que, par transitivité je m’en vais adopter comme « cousin » (même si nous n’avons aucun cousinage avéré).

Finalement, le plus frappant dans cette branche est le taux très faible de mobilité géographique ! Presque personne ne quitte Ecaillon (59) si ce n’est pour aller à Bruille, Masny ou Aniche, c’est-à-dire juste à côté. Sans doute les générations auxquelles je n’ai pas accès ont-elles bougé un peu plus suite à la désindustrialisation de la région, mais je ne peux le savoir à coup sûr.

J’ai trouvé 194 descendants du couple originel de la fin du XVIIIè siècle, qui sont mes ancêtres à la 6è génération. Finalement, il y a très peu de cas remarquables. Pour la plupart, ils furent cultivateurs, ouvriers, artisans. Et puis quelques instituteurs, ce qui n’a rien d’étonnant vers la fin du XIXè siècle quand l’accès à l’école se généralise et que l’accès au métier d’instituteur est une promotion sociale.

C’est d’ailleurs un instituteur qui constitue la principale curiosité de la branche : Fleury Jean Baptiste Proust qui fut maire de Douai de 1935 à 1939, date de son décès. Il était un cousin issu d’issu de germain de ma grand-mère maternelle qui habitait Douai à l’époque où il fut maire, mais je doute fort qu’elle ait connu son lien de parenté avec le premier magistrat de la commune ! Ce dernier fut marié deux fois mais je ne lui ai pas trouvé de descendance.

Peut-être finirai-je par trouver d'autres cousins, fort éloignés donc, mais ayant pour l'instant au moins, épuisé les ressources disponible, j'ai décidé de passer au couple suivant, celui de mes sosa(3) 122 et 123 donc.

A suivre...

Portrait de Fleury Proust (site de la Ville de Douai)

Portrait de Fleury Proust (site de la Ville de Douai)

 

  1. Je n’avais pas tellement regardé les descendants non sosa de cette génération. Les registres d’Ancien Régime ne comportent pas de tables et il n’est pas facile d’être sûr de l’exhaustivité.
  2. Sans oublier tout de même quelques ajouts dans la descendance de mes sosa 60 et 61 Jean Philippe Delval et Marie Catherine Fiévet, notamment celui qui a fait l’objet de mon précédent post ici
  3. Un sosa, des sosa ! Oui je sais, l'usage de sosas existe mais en toute logique il devrait être invariable.

Publié dans Généalogie

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