Sosa 6 (encore)

Lorsque je suis devenu sosa 6 pour la première fois, j'ai évoqué mon propre sosa 6, mon grand-père. Aujourd'hui, ce 2 décembre, je suis à nouveau le sosa 6 de quelqu'un. Timothé cette fois, le petit frère de Lucie.

Alors bien sûr, je pourrais encore évoquer son sosa 26, c'est à dire mon sosa 6 mais qu'ai-je appris de plus depuis trois ans et demi? Pas grand chose, quelques détails sans doute comme cette adresse trouvée dans un annuaire Ravet-Anceau d'avant-guerre, rue St Amé à Douai. Je savais que la famille avait habité dans cette rue, brièvement d'ailleurs, c'est un peu plus précis maintenant. Presque 123 ans séparent les naissances de Timothé et de son sosa 26, mon grand-père dont forcément, en ce jour, je me sens plus proche encore.

Ce prénom, Timothée, même si cette fois ses parents ont semble-t-il omis le "e" final, était un peu oublié et revient à la mode. J'ai cherché si parmi mes ancêtres, et donc les siens, on le trouvait. Pas parmi les ancêtres directs, les "sosa" mais un de ses arrière-arrière (9 fois!)-grands-oncles a porté ce prénom: Timothée Watteau (1670-1706), un des oncles de mon "cousin célèbre" préféré Jean Antoine. C'est lointain et bien ancien comme parenté pour un nouveau-né de 2021.

C'est étrange de naître en pleine épidémie, sacré Covid. Mais au fond, c'était très commun autrefois et pour bien des générations, c'est plutôt de naître dans une époque de paix et de prospérité, sans maladie galopante, qui était l'exception. Déjà Timothé est la troisième génération à naître dans la paix, ce qui au regard des siècles précédents, et en particulier des deux générations qui m'ont précédé est un très grand changement. Puisse cela durer.

Je ne ferai ni pari ni même souhait pour le futur, si ce n'est espérer que les temps ne se durcissent pas trop, que notre planète reste à peu près habitable pour lui. On en est là.

Quoi qu'il en soit, mon arbre généalogique compte une feuille de plus.