Projet "Marchiennes" (3)

Publié le par Paddygenéalo

Frustration.

 

En ayant terminé avec les descendants de Joseph Lesoin et Catherine Rivelois, je suis passé à la branche voisine, celle des descendants de François Groulez et Pacifique Casselle. Et là, rien. Evidemmment, ce sont des Groulez et j’avais exploré assez largement il y a déjà fort longtemps. Cependant, je me disais que cela date d’une époque où je manquais d’expérience, même si la descendance Groulez a été très largement étudiée dans un autre arbre en ligne sur Geneanet avec l’auteur duquel j’ai assez souvent échangé(1). Pourtant, en regardant l’arbre de descendance, je le trouvais bien maigre, surtout en comparaison avec celui que je venais d’achever.

Eh bien non, aucune grande découverte. Tout juste un cousin du vingtième siècle qui m’avait échappé et dont, finalement, je ne sais pas grand-chose de plus… Et encore, j’ai quelques branches reprises il y a fort longtemps d’un autre arbre (ce que je ne ferais plus aujourd’hui, ou alors via les fameux liens inter arbres de Geneanet). Et tiens, au passage, j’ai découvert que je remontais, par erreur, depuis des années dans Geneanet des cousins qui du coup apparaissaient isolés puisque la personne (un de mes oncles et tantes) qui les relie à moi était bien exclue de mon Gedcom. Et du coup, je me pose des questions sur la gestion des contemporains : d’un côté, c’est bien de les avoir, de l’autre, on ne peut décemment pas les afficher publiquement. Mais masquer totalement les « moins d’un siècle » est quand même un peu excessif. Il faudra y réfléchir.

Et puis, j’ai un peu mieux documenté les branches collatérales, mais c’est aussi l’un des objectifs que je me suis fixés. Parfois, je me demande si c’est vraiment utile.. Si c’est bien de découvrir qu’une jeune mère, Eugénie Pacifique Groulez, est décédée deux jours après la naissance de sa première fille en 1894. Et même si son mariage simultané avec celui de son frère avec la sœur de son mari montre que ces Groulez là avait atteint un certain statut social. L’enfant, une fille nommée Eugénie Amélie vivra et se mariera en novembre 1918 avec un lieutenant, lui aussi manifestement « de bonne famille », mais je n’en sais pas plus sur ce qui constitue l’une des rares « nouveautés » trouvées au cours de cette recherche finalement fort brève faute de matière.

Projet "Marchiennes" (3)

Pas grand-chose à se mettre sous la dent… Alors j’ai essayé de trancher le cas de Léon Groulez. Né en 1851, il ne s’est pas marié et ne figure pas sur les registres de décès de Marchiennes. Mais il y a un Léon Groulez sur le Monument au Morts au titre de la guerre de 1870(2). Comme je n’ai pas trouvé d’autre Léon Groulez qui ait été en âge d’être mobilisé et qui ne laisse pas de trace après 1870, j’en arrive à la conclusion qu’il ne peut s’agir que de Léon Jules Alexandre Joseph, fils de François et donc frère de mon AAGP Achille, père d’Achille… Il y a bien sur Geneanet un relevé des morts de 70 (46000 noms) mais il n’y est pas.

Du coup, je vais passer à une autre branche que je n’avais pas prévu d’étudier, parce que là on n’est pas à Marchiennes : les descendants de mes sosa 114 et 115, Jean François Wibaut et Marie Julie Delpierre, de Mortagne. C’est leur fille Joséphine qui arrivera à Marchiennes, par la Scarpe. Car oui, même si ce n’est pas ma « vraie » branche batelière, il est de fait que ce Jean François Wibaut est devenu batelier !

 

  1. C’est par exemple lui qui m’avait indiqué le Groulez de la guerre d’indépendance américaine. En revanche, il me semble que les Groulez de Londres lui étaient inconnu. Et ni lui ni moi n’avons relié nos Groulez à ceux d’Allemagne, qui pourraient bien être des avatars de la Grande Armée.
  2. Il existe à Marchiennes, à côté de celui de 14-18, un monument dédié à la guerre de 1870 (plus un officier tué à Madagascar). Malheureusement, aucun des soldats dont les noms y figurent n’a été complètement identifié, du moins si je me réfère aux sources habituelles.

Publié dans Généalogie, Lieux

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