Sépultures des poilus venus du Burkina

Publié par Paddygenéalo

Cette page présente les sépultures de guerre des soldats venus de l'actuel Burkina Faso.

La source de ces informations est la base publiée sur le site Mémoire des Hommes, à partir du pays de naissance des soldats tels qu'il y est inscrit(1). Parmi eux, seule une proportion relativement réduite peut être reliée à une sépulture inscrite dans la nomenclature du même site. Ce sont ces soldats qui sont listés ici. Pour les sépultures hors de France, et en particulier celles de l'armée d'Orient, les relevés disponibles sur MemorialGenWeb sont précieux.

L'inventaire est bien sûr très partiel et s'enrichit au fil de l'avancement des indexations. A ce jour, sont recensées les sépultures connues des soldats

  • dont la date de naissance est antérieure à 1897(2)(3)
  • morts dans le naufrage du Séquana
  • morts au camp du Courneau
  • ou trouvés hors du parcours systématique (quelques cas, par le nom notamment)

Dans la liste ci dessous, chaque nom propose un lien vers la fiche sépulture de Mémoire des Hommes et le lien vers la fiche générale, indiquant les informations militaires relatives au soldat(4) est aussi proposé. Les lieux de naissance sont ceux qui ont été enregistrés dans la base Mémoire des Hommes, parfois retranscrits selon la nomenclature moderne(5).

On notera le grand nombre de soldats décédés, de maladie, loin des champs de bataille: au Courneau mais aussi dans les hôpitaux du sud de la France.

Cette page devrait s'enrichir à chaque année de naissance complètement indexée(6).

Il est par ailleurs fort possible que subsistent des erreurs et des manques, merci de les signaler.

Carte des sépultures
Liste triée par lieu de sépulture

Le tri est fait par département français, puis par pays
  1. Le pays de naissance n'est pas toujours exact, c'est cependant le seul moyen de parcourir ceux d'un pays donné, ici le Burkina Faso. L'état-civil est aussi celui de l'administration militaire, c'est pourquoi on a souvent l'impression que nom et prénom sont inversés par rapport à l'usage moderne, et aussi que les noms ne correspondent pas à ce que l'on connait aujourd'hui (nombreuses variantes de Ouédraogo et plus de Taraoré que de Traoré qui est la forme habituelle de nos jours).
  2. Les années de naissance sont celles qui ont été enregistrées à l'époque par l'administration militaire, faute d'état civil structuré connu de l'administration coloniale
  3. L'année 1896 est complète, 1897 est en cours
  4. Bien sûr, il n'est pas rare que ces informations soient très partielles
  5. Il arrive souvent que les lieux transcrits sur les fiches militaires ne soient pas localisables, sans doute à cause d'une transcription phonétique approximative ne correspondant pas à ce qui a été retenu plus tard. Quand la localisation est possible, les coordonnées (latitude longitude) du lieu de naissance sont indiquées.
  6. Au 22 mars 2018, 710 sépultures pour 2229 soldats indexés (de plus en plus par d'autres) et classés (le total serait de 2338)
Carré militaire Ars-en-Ré, source MemGenWeb Martine Mangeolle (Licence CC BY-NC-SA 2.0)

Carré militaire Ars-en-Ré, source MemGenWeb Martine Mangeolle (Licence CC BY-NC-SA 2.0)

Publié dans 14-18, Burkina

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